La place de la France dans le marché mondial du luxe

Aujourd’hui, le marché mondial du luxe est constitué de groupes puissants représentant une grande diversité de marques qui sont distribuées dans le monde entier. Le luxe est entré dans une ère d’industrialisation et de démocratisation, tout en conservant ses valeurs de rareté, d’esthétisme et d’exclusivité. Sur cette place de marché, la France occupe la première place.

 

 

La France, leader du marché mondial du luxe

L’Hexagone demeure le leader mondial sur plusieurs secteurs du luxe : maroquinerie, parfumerie, cosmétique et haute couture notamment. L’art de vivre à la Française, apprécié dans le monde entier, s’incarne dans ses marques iconiques comme Chanel ou Saint Laurent. La parfumerie-cosmétique est d’ailleurs le deuxième plus gros secteur à l’export après l’aéronautique pour la France.

Les maisons de luxe, porteuses de projets innovants et raffinés, agissent à la fois dans leur propre branche et sur les marchés financiers. Cette force leur permet de s’imposer sur la scène internationale, et même de concurrencer financièrement les GAFAM Américains.

Au lendemain de la crise financière de 2008, les grands acteurs internationaux ont vu leurs activités et leurs revenus stagner, ce qui n’est pas le cas du luxe français. Le marché s’est très vite redressé et affichait déjà en 2018, 281 milliards d’euros de valorisation financière. Le luxe à la Française est recherché par les consommateurs du monde entier ainsi que par les nouvelles générations : Millenials en tête. On considère d’ailleurs que cette tranche de la population représentera d’ici 2024 : 50 % des consommateurs du luxe.

 

Comment la France parvient-elle à conserver sa première place ?

Le Luxe français a su s’adapter aux changements de la société. Sa première révolution, qui lui a permis de conserver sa place de leader, c’est d’avoir accepté de s’industrialiser. En transformant ses modes de production et en passant d’une fabrication 100 % artisanale à des procédés hybrides, les grandes maisons de luxe ont su maintenir leurs entreprises à flot. C’est à la sortie de la Seconde Guerre mondiale que les grandes entreprises du luxe ont commencé à suivre une logique commerciale et industrielle, en transformant leurs processus de production. Concurrentielles, elles le restent, en manipulant savamment exclusivité et démocratisation.

Aujourd’hui, les grandes maisons de luxe diversifient leurs activités et procèdent notamment à des opérations commerciales et financières agressives. Fusions-acquisitions, élargissement de portefeuilles : elles sont présentes sur de très nombreux secteurs de l’économie. Cette présence tentaculaire leur permet de rebondir, lorsqu’une filière ralentit elles, se « rattrapent » sur les autres pour maintenir leur niveau de rentabilité. Des décisions qui portent leur fruit aujourd’hui, en offrant à la France de s’imposer sur la scène internationale.

D’autres acteurs du secteur luxe ont fortement contribué au rayonnement du secteur, notamment en enrichissant la formation professionnelle dans le secteur. Les grandes écoles spécialisées offrent désormais des parcours de très haut niveau académique et technique et bénéficient d’accords de formation avec les grandes entreprises du secteur. Ces établissements ont su s’ouvrir aux nouvelles technologies, à l’instar de l’EIML Paris qui a su anticiper les nouveaux besoins professionnels en incorporant le digital très tôt à ses programmes.

Le luxe à la Française n’a jamais sacrifié à ses exigences de qualité. C’est la filière la plus diversifiée au monde. C’est actuellement un marché viable au niveau international, qui recrute massivement.